Tablier Rite Écossais Philosophique, "Aigle noir, Hauts-Grades, Alchimie"

Tablier Rite Écossais Philosophique, "Aigle noir, Hauts-Grades, Alchimie"

Tablier de Chevalier de l’Aigle Noir, XVIIIe siècle. Cuir peint, franges d’argent.

« L’Éminent grade des Chevaliers de l’Aigle Noir ou Souverain de Rose-Croix » reste un des grades les plus étonnants du XVIIIe siècle. Différent de son homonyme, le «Rose-Croix », il emprunte beaucoup à un célèbre texte magique de la Renaissance, Les Clavicules de Salomon, mais présente aussi une forte dimension alchimique. À partir de 1780, il est intégré au Rite Écossais Philosophique.

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Inconnu
Sujet
Tablier de Chevalier de l’Aigle Noir, XVIIIe siècle. Cuir peint, franges d’argent.

Tablier de Maître, "Retour d’Égypte"

Tablier de Maître, "Retour d’Égypte"

Tablier de Maître « retour d’Égypte », Début du XIXe siècle. Impression bleue sur cuir.
Depuis la Renaissance, l’Égypte apparaît dans l’imaginaire occidental comme le berceau des initiations. Aussi, dès le XVIIIe siècle, on fait un parallèle entre les cultes à mystères de l’Antiquité et les cérémonies secrètes de la Franc-Maçonnerie. Ce n’est cependant qu’au début du XIXème siècle, dans le sillage de l’expédition d’Égypte, que l’égyptomanie maçonnique bat son plein. En 1807, dans « La Franche-Maçonnerie rendue à sa véritable origine », Alexandre Lenoir, l’un des fondateurs de la muséologie française, explique les cérémonies maçonniques à la lumière de la religion des anciens égyptiens, présentée comme la religion naturelle de l’humanité primordiale. À partir de cette époque, la référence à l’Égypte ancienne tend à se substituer à celle au christianisme primitif. On remarquera combien certains décors maçonniques, et celui-ci en particulier, sont dans l’esprit des arts décoratifs de leur temps.

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Inconnu
Sujet
Tablier de Maître «retour d’Égypte», début du XIXe siècle. Impression bleue sur cuir.