Tablier de Maître, "Par le travail on vient à bout de tout"

Tablier de Maître, "Par le travail on vient à bout de tout"

Tablier de Maître, « Par le travail on vient à bout de tout », fin du XIXe siècle. Soie imprimée.
Si le décor est beau et d’une réalisation soignée, cette représentation du Temple est aussi assez stéréotypée. Elle apparaît dans les années 1820 et sera utilisée à de nombreuses reprises par les fabricants de tabliers. La devise qui coiffe la bavette est néanmoins très typique de la deuxième moitié du XIXe siècle : « par le travail on vient à bout de tout ». C’est l’époque où la dimension initiatique de la Franc-maçonnerie s’estompe pour laisser place à une conception avant tout morale de l’Ordre. En 1894, dans un livre devenu un classique de la littérature maçonnique « La Franc-maçonnerie rendu intelligible à ses adeptes » Oswald Wirth écrivait : « tablier, emblème du travail, qui rappelle qu’un Maçon doit toujours avoir une vie active et laborieuse. On ne peut pas se présenter en loge sans en être décoré. Aussi les grands hommes se sont-ils fait honneur de ceindre un modeste tablier de peau d’agneau ».

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Inconnu
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Tablier de Maître, « Par le travail on vient à bout de tout », fin du XIXe siècle. Soie imprimée.

Tableau de Loge Hauts-Grades, "Chevalier du Soleil"

Tableau de Loge Hauts-Grades, "Chevalier du Soleil"

Tableau de Loge « Chevalier du Soleil », XVIIIe siècle, dessin à la plume aquarellé.

Le Chevalier du Soleil, est un « haut grade » alchimique qui apparaît autour de 1750. Il délivre un enseignement marqué par les idées vitalistes de Paracelse. Son « tableau de loge » est fortement inspiré d’une planche d’un célèbre ouvrage d’Alchimie, L’Azoth, de Basile Valentin. Certains hauts grades sont probablement une greffe sur la franc-maçonnerie de ces cercles hermétiques ou néo-platoniciens qui existaient discrètement ici et là en Europe depuis la Renaissance.

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Tableau de Loge « Chevalier du Soleil », XVIIIe siècle, dessin à la plume aquarellé.