AVENIR (L')
Numéro de loge | 3130 |
Nom atelier | L'AVENIR |
Etat | Actif |
Région | PARIS |
Orient | Paris |
Pays | France |
Constitution | 17 juillet 1863 |
Fondateur | Frère Deneriaz-Degorge |
Renseignement | La loge de l'Avenir, située à l'Orient de Paris, a demandé sa constitution symbolique le 17 juillet 1863, accordée le 14 septembre de la même année. Son émergence coïncide avec une période plus clémente après les années de répression sous l'Empire autoritaire. Fondée peu après la nomination en 1862 du Maréchal Magnan par décret de Napoléon III, auquel elle a eu du mal à reconnaître l'autorité, étant perçue comme imposée plutôt que choisie. La cérémonie d'installation s'est déroulée le 14 octobre 1863, réunissant 12 frères, la plupart venant de la loge Saint-Antoine du Parfait Contentement. Le premier Vénérable Maître était le Frère Deneriaz-Degorge, l'un des fondateurs. Parmi les autres Vénérables, on compte les Frères Guillet, Pelletan, Dandre, Trebois, David, Noral, Lopin, Barbe, Buynes, Vergoin, Vion, Deriot, Olivier, Saint-Arroman, Birmann, Burtin, Froument, Royer, Dereix, Lethel, Haman, Levy, Fourcault, Hardionniere, Terriet, Nillus, Robillard, Czapek, Zondervan, Maurer, et bien d'autres. La loge était principalement composée de bourgeois, notamment des commerçants. Dès ses débuts, elle a affirmé son indépendance et a parfois même adopté une attitude frondeuse, en prenant plusieurs initiatives telles que la suppression de l'agenouillement lors de l'initiation, l'absence de mention du Grand Architecte de l'Univers bien avant 1877, et la réforme de Desmons. Elle a également encouragé l'éducation populaire et a remplacé la batterie « Vivat ! Vivat ! Semper Vivat ! » par « Liberté ! Égalité ! Fraternité ! ». |