Grand Orient de France


Sceau de la « Puissance Suprême » du Rite de Misraïm

Première moitié du XIXe siècle, laiton, D. : 7,6 cm, Musée de la franc-maçonnerie (coll. GODF). Photo Ronan Loaëc

 

 

Portrait de Marc Bedarride (vers 1776-1846) par Jacques-François Llanta (1807-1864).

1845, lithographie par Lemercier, frontispice du livre De l’Ordre maçonnique de Misraïm, H. : 21 cm ; L. : 13 cm, Bibliothèque du GODF.

Marc, initié en 1801, fut le premier des trois frères Bedarride à s’impliquer dans le Rite de Misraïm à Naples en 1811. Après l’avoir rapatrié en France, il en restera le principal animateur jusqu’à sa mort en 1846.

 

 

Symboles des derniers grades du Rite de Misraïm

Eau-forte, [Claude-Antoine Vuillaume], Manuel maçonnique ou tuileur de tous les rites, Paris, Hubert & Brun, 1820, planche XXIV, H. : 20 cm ; L. : 12 cm, Bibliothèque du GODF

 

Patron de brodeur pour un sautoir du 66e degré du Rite de Misraïm

Première moitié du XIXe siècle, papier, encre de Chine, aquarelle, H. : 36 cm ; L. : 45,6 cm, Musée de la franc-maçonnerie (coll. GODF). Photo Ronan Loaëc.

 

Sautoir du 66e degré du Rite de Misraïm

XIXe siècle, moire blanche, broderies d’or et d’argent, jaserons, rondelles, galon, H. : 54,5 cm; L. : 48 cm ; Largeur : 11 cm, Musée de la franc-maçonnerie (coll. GODF). Photo Ronan Loaëc.

Sautoir du « Grand Inquisiteur Commandeur, Souverain Prince du 66e degré ». Le 66e degré « Chef de la 2e série », conclue l’échelle des grades empruntés à l’écossisme. Les grades propres à Misraïm commençant avec le 67e degré.

 

Sautoir du 87e degré du Rite de Misraïm

XIXe siècle, moire blanche, broderies d’or et d’argent, jaserons, rondelles, galon, ruban, H. : 54 cm ; L. : 48 cm ; Largeur : 10,5 cm, Musée de la franc-maçonnerie (coll. GODF). Photo Ronan Loaëc.

Sautoir du « Grand Ministre Constituant, Souverain Prince du 87e degré ».

  

Bijou de Grand Ministre Constituant de l’Ordre

Première moitié du XIXe siècle, soie, laiton, D. : 3 cm, Musée de la franc-maçonnerie (coll. GODF). Photo Ronan Loaëc.

Les 87e, 88e et 89e degrés ont le titre de « Grands Ministres Constituants de l’Ordre »

   

Sautoir du 90e degré du Rite de Misraïm

XIXe siècle, moire blanche, broderies d’or, jaserons, rondelles, H. : 56 cm ; L. : 60 cm ; Largeur: 10,2 cm, Musée de la franc-maçonnerie (coll. GODF). Photo Ronan Loaëc.

 

Bijou du 90e degré du Rite de Misraïm

XIXe siècle, laiton, Diam. : 5 cm, Musée de la franc-maçonnerie (coll. GODF).

 

Médaille de « Com\ des Chev\ Def\ de la Maçonnerie »

XIXe siècle, laiton, D. : 3 cm, Musée de la franc-maçonnerie (coll. GODF). Photo Ronan Loaëc.

La Puissance Suprême de Misraïm disposait d’une « décoration » pour récompenser les services rendus à la Maçonnerie : l’Ordre des Chevaliers Défenseurs de la Maçonnerie (voir : Pierre Mollier, Curiosités maçonniques, énigmes, intrigues et secrets dans les Loges, Dervy, 2021).

 

La Loge L’Orientale au sein du Grand Orient de France

1867, Sceau de la Loge L’Orientale.

En 1865, un conflit au sein de la « Puissance Suprême » de Misraïm entraîne le départ d’un groupe de Frères réunis autour du Second Grand Surveillant Jacques Ragaigne. Ceux-ci rejoignent le Grand Orient de
France qui les autorise à ouvrir une Loge au Rite de Misraïm sous le titre distinctif de L’Orientale, intégrant ainsi Misraïm aux côtés de Memphis.

 

 
Diplôme de Maître du Rite de Misraïm

1856, parchemin, encre, sceau, H. : 35 cm ; L. : 48 cm, Musée de la franc-maçonnerie (coll. GODF).

Diplôme utilisé par le Rite de Misraïm des années 1840 à la fin du XIXe siècle.

 

 
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Reliure "aux armes des 90e"

Vers 1855, Reliure delichagrin rouge, fer, Collection privée.

Cordonnier ésotériste et Communard, Vénérable de la seule Loge de Misraïm du Grand Orient L’Orientale–Jacques Ragaigne est aussi bibliophile. Ce volume du classique Orthodoxie maçonnique de Ragon de sa bibliothèque est ici relié en demi-chagrin rouge avec un dos frappé de l’emblème des « 90».
 
 
Plaquette du Rite de Misraïm

1898, imprimé, H. : 21 cm ; L. : 13,5 cm, Bibliothèque du GODF, Fonds Ragaigne.

À la fin du XIXe siècle, mis à part quelques Frères encore versés dans l’ésotérisme, les travaux des Loges de Misraïm se rapprochent beaucoup de ceux du Grand Orient et de la Grande Loge de France.