Expositions
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Rites Egyptiens
- L’Égypte berceau de l’initiation
- La Haute Maçonnerie Égyptienne de Cagliostro
- L’Ordre Sacré des Sophisiens la Lumière de Thèbes sur les bords de Seine
- La patente de 77e de Pierre-Joseph Briot de juin 1811: le plus ancien témoignage de l’existence du Rite de Misraïm
- Le Rite de Misraïm au XIXe siècle
- Jean-François-Aimé Perrot un érudit oublié entre égyptologie et Maçonnerie Égyptienne
- Marconis de Nègre et les origines du Rite de Memphis
- Memphis-Misraïm ou la renaissance des Rites Égyptiens au XXe siècle
- Le Grand Ordre Égyptien
Ignoré des répertoires maçonniques et égyptologiques, Jean-François-Aimé Perrot (1790-1867), vétéran de la Grande Armée et bonapartiste convaincu, n’en est pas moins une figure incontournable de l’archéologie nîmoise et un des principaux artisans de la diffusion du goût pour l’Antique dans la France méridionale au milieu du XIXe siècle.
Grand collectionneur, la collection de Perrot a ceci de particulier qu’elle renferme, à côté des antiquités grecques, étrusques et romaines, un des plus importants fonds d’objets égyptiens du Midi de la France que ce dernier n’a cessé d’enrichir malgré la faiblesse de ses revenus.
En 1844, il fait paraître un Essai sur les momies qui fait figure de manifeste pour l’Égyptologie nîmoise.
Essai sur les momies, détail du deuxième tableau que Perrot associe à la franc-maçonnerie
L’Essai sur les momies, outre de présenter une méthode « pantomimique » du déchiffrement des hiéroglyphes qui se distingue de celle de Champollion, a ceci de particulier, dans ses deux éditions, qu’il évoque la franc-maçonnerie en l’associant aux mystères égyptiens.