Les relations des Rites Égyptiens avec le Grand Orient de France sont une longue histoire. Dès 1785, au Convent des Philalèthes, les dignitaires de l’obédience réunis autour de Savalette de Langes, son Grand Orateur, témoignent d’un véritable intérêt pour la Haute Maçonnerie Égyptienne de Cagliostro.

Au début du XIXe siècle, à peine installé à Paris, le Rite de Misraïm est sur le point de le rejoindre avant qu’un différend ne fasse échouer l’opération. Dans les décennies qui suivent, les contacts se multiplient entre Maçons du Grand Orient et Ateliers de Misraïm puis de Memphis. Après cette longue approche et plusieurs tentatives infructueuses, le Rite de Memphis rejoint finalement le Grand Orient en 1862, suivi par celui de Misraïm en 1865. « Réunir ce qui est épars » tel est le principe de fraternité édicté au temps des Lumières par Roëttiers de Montaleau.

Après bien des épisodes de la complexe histoire maçonnique française, les Rites Égyptiens réintègrent, cette fois définitivement, la rue Cadet la première année du XXIe siècle. Ils y sont dorénavant solidement ancrés.